Trois athlètes du RMA, membres de l’Equipe de France à l’occasion de ces championnats d’Europe de Munich
Emmanuel ROUDOLF-LEVISSE sur le Marathon qui a malheureusement dû abandonner
@Photos : JM Hervio – P. Millereau / KMSP / FFA
Félix BOUR, un jour sans, sur le 5000m termine 24ème en 14’05″84.
@Photos : JM Hervio – P. Millereau / KMSP / FFA
Mike FOPPEN, représentant son pays d’origine sur le 5000m termine 5ème en 13’27″93
Rénelle LAMOTTE, s’est brillamment qualifiée en remportant ses 2 courses qualificatives(1/4 et demie-finale). Finale le Samedi 20 Août 2022 à 20h15
@Photos : JM Hervio – P. Millereau / KMSP / FFA
Métamorphosée. Débit de voix ultra rapide, Rénelle Lamote s’était éclipsée le plus vite possible hier, après une série pourtant aisément dominée. Ce matin, dans la foulée d’une nouvelle première place, cette fois en demi-finales, la demi-fondeuse du RMA parlait toujours très vite, mais elle affichait cette fois un large sourire. Idéalement placée à l’avant du peloton pendant toute la course, elle a franchi la ligne d’arrivée en 2’00’’23, devant les Britanniques Jemma Reekie (2’00’’30) et Alexandra Bell (2’00’’53), dans ce qui fut le double tour de piste le plus rapide du jour.
Un résultat qui lui a permis de tourner la page de son élimination en demies des Mondiaux, qui la faisait encore gamberger depuis son arrivée à Munich. « Je manquais beaucoup de confiance avant le championnat, confiait-elle avec sa sincérité habituelle. Je faisais tellement de comparaisons avec Eugene, où j’avais aussi gagné ma série. J’ai eu du mal à accepter d’avoir été malade là-bas. J’ai donc fait un transfert. » Mais non, débarrassée du Covid, Rénelle est arrivée en pleine forme en Allemagne, avec des séances prometteuses dans les jambes.
Elle abordera la finale, dès demain, avec des ambitions qu’elle ne dissimule pas : « Il faut que je me concentre pour gagner. Je sais qu’Hodgkinson (la Britannique, vainqueure de la première demie en 2’00’’67 et vice-championne olympique et du monde), c’est super costaud, et que derrière c’est super fort aussi. Mais il faut que je sois dans cette optique-là. Si je veux être dans le coup à Paris 2024, je dois apprendre à me confronter aux meilleures mondiales. »
Au-delà de l’or, l’argent et bronze feraient aussi son bonheur, après ces dernières semaines agitées. « Si je fais une médaille, ça va être énorme, ça sera la plus belle pour moi, se projetait-elle. Mais je serai fière de mon parcours, quoi qu’il se passe. » Le scénario idéal serait « une course rapide » sans avoir à assumer le train, « un truc où on voit qui est la boss ». Rénelle Lamote a envie de devenir la patronne.